Les ressources naturelles mentionnées dans « La saga d’Eirik le Rouge »

[Le flétan à Hóp]

Chapitre 10

- 669 -

[Même si le mot islandais helgir fiskar (traduction littérale, « poissons sacrés ») veut dire flétan, il pourrait s’agir de n’importe quel poisson plat.]

[…] Tous les ruisseaux regorgeaient de poissons. Ils ont creusé des fossés à la hauteur des marques de marée haute et, lorsque la marée est descendue, il y avait du flétan dans les fossés. […]

[Les fourrures à Hóp]

Chapitre 11

- 670 -

[…] Ils ont échangé des peaux de couleur foncée contre du tissu; pour chacune des peaux échangées, ils ont pris du tissu de la longueur d’une main et ils ont noué le tout autour de leur tête. […]

[Les renards à Helluland]

Chapitre 8

- 666 -

[…] Il y avait beaucoup de renards [melrakkar ou renards blancs ou polaires]. Ils ont nommé cette terre, Helluland[…]

[Les poissons, les oiseaux et les œufs au Straumsfjord]

Chapitre 8

- 667 -

[…] Les oiseaux étaient si nombreux [Le livre de Hauk réfère à des canards] qu’ils pouvaient à peine avancer sans marcher sur des œufs. […]

[…]Le temps s’est amélioré et ils ont pu aller pêcher; à partir ce de moment, ils ont eu amplement de victuailles. […]

- 668 -

[…] Au printemps, ils ont exploré le Straumsfjord plus à fond et ils ont vécu des produits trouvés sur les deux rives du fjord : la chasse à l’intérieur des terres, la collecte des œufs sur l’île et la pêche en mer.[…]

[Les baleines au Straumsfjord]

[…]Peu après, ils ont trouvé une baleine échouée sur une plage et ils se sont précipités pour la dépecer, même s’ils ne reconnaissaient pas cette espèce. Karlsefni connaissait bien les baleines, mais même lui ne l’a pas reconnue. Les cuisiniers ont fait cuire la viande, ils en ont mangé mais tout le monde a été malade.

Thorhall est ensuite venu et a dit : « Est-ce que le vieux Barberousse [Thor, le dieu païen] a été plus utile que votre Christ? C’était le paiement que j’ai reçu pour le poème que j’ai composé pour Thor, mon gardien, qui me fait rarement faux bond. »

En entendant cela, plus personne ne voulait manger cette viande de baleine; ils l’ont jetée du haut de la falaise et se sont jetés à la merci de Dieu. […]

[Le blé sauvagev à un endroit inconnu et à Hóp]

Chapitre 5

- 661 -

[…] Une fois prêt, Leif a levé les voiles. Après avoir été ballotté longtemps, il a trouvé, par hasard, une terre là où il ne s’y attendait pas. Il y avait des champs où poussait du blé sauvage et des vignes, […]

Chapitre 8

- 667 -

[…] ils ont débarqué deux Écossais et ils leur ont dit d’aller rapidement vers le sud pour explorer le pays et de revenir avant la fin de la troisième journée. […]

Après la fin de la troisième journée, les deux hommes sont revenus au rivage, le premier avec des grappes de raisin dans les mains et l’autre avec du blé sauvage. Karlsefni a dit qu’ils avaient trouvé un bon pays. […]

Chapitre 10

- 669 -

[…] Karlsefni est parti vers le sud […] Karlsefni et ses compagnons ont navigué dans la lagune et ils ont nommé cette terre Hóp (cuvette de marée). Ils ont trouvé des champs de blé sauvage dans les terres basses et des vignes dans les collines [holtar – cela pourrait aussi vouloir dire bocage]. […]

[Mösurr à un endroit inconnu]

Chapitre 5

- 661 -

[…]Une fois prêt, Leif a levé les voiles. Après avoir été ballotté longtemps, il a trouvé, par hasard, une terre là où il ne s’y attendait pas. Il y avait des champs où poussait du blé sauvage et des vignes; il y avait aussi des arbres connus sous le nom d’érables [mösurr]

[Le raisin à un endroit inconnu, au Straumsfjord et à Hóp]

Chapitre 5

- 161 -

[…]Une fois prêt, Leif a levé les voiles. Après avoir été ballotté longtemps, il a trouvé, par hasard, une terre là où il ne s’y attendait pas. Il y avait des champs où poussait du blé sauvage et des vignes, […]

Chapitre 8

- pg 667 -

[…] ils ont débarqué deux Écossais et ils leur ont dit d’aller rapidement vers le sud pour explorer le pays et de revenir avant la fin de la troisième journée. […]

Après la fin de la troisième journée, les deux hommes sont revenus au rivage, le premier avec des grappes de raisin dans les mains et l’autre avec du blé sauvage. Karlsefni a dit qu’ils avaient trouvé un bon pays. […]

Chapitre 9

- 668 -

[…]Un jour, alors que Thorhall transportait de l’eau sur le bateau, il en a bu et a récité ces vers :
Avec la promesse de bonnes boissons
les arbres de guerre m’ont enjôlé,
m’exhortant à poursuivre mon voyage
vers ces rivages déserts.
Moi, un chêne de guerre pour le dieu casqué,
me voilà maintenant avec un seau;
pourtant, ce n’est pas du vin que je bois
lorsque je m’abaisse à la source.

Chapitre 10

- 669 -

[…] Karlsefni est parti vers le sud […] Karlsefni et ses compagnons ont navigué dans la lagune et ils ont nommé cette terre Hóp (cuvette de marée). Ils ont trouvé des champs de blé sauvage dans les terres basses et des vignes dans les collines [holtar – cela pourrait aussi vouloir dire bocage] […]

Source: Keneva Kunz, trans., "Les ressources naturelles mentionnées dans « La saga d’Eirik le Rouge » " in The Sagas of Icelanders: A Selection, preface by Jane Smiley, introduction by Robert Kellogg, (New York, London, Victoria (Australia), Toronto, Auckland: The Penguin Group, 2000), 653-674. Notes: Les traduction vers l’anglais ont initialement été publiées dans « The Complete Sagas of Icelanders » volumes I-V (quarante-neuf récits), Leifur Eiriksson Publishing, Ltd., Islande, 1997. [n.d.t. : la traduction des récits vers le français est signée par l’équipe de traduction des Grands Mystères de l’histoire canadienne.]

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