[Les Micmacs dans un extrait de] « Le Voyage du bateau Marigold jusqu’au Cap Breton, 1593 »

Et pénétrant un peu plus dans les terres [nord du Cap Breton], nous trouvasmes certains estangs ronds fabriqués artificiellement par les Sauvages pour y garder les poissons, dont certains estoient faicts pour prendre du poisson. […] un Sauvage aux longs cheveux noirs qui luy pendoient presque jusques aux épaules qui venoit vers nous, agitant ses mains vers son ventre. […] Sur ce, neuf ou dix de ses semblables, sortant en courant des buissons avec force agilité et diligence, vinrent dans notre direction avec des bastons à la main comme des demye piques et leurs chiens de couleur noire presque aussi gros que des levriers les talonnoient […]

L’un des Sauvages, qui sembloit être leur Capitaine, portoit un long manteau de peaux de bêtes qui pendoit sur l’une de ses épaules. Les autres estoient nuds, à l’exception de leur nature, qu’ils couvroient avec une peau nouée par derrière […].

NdlT : Cette traduction s’inspire de la graphie française courante au seizième siècle.

Source: Richard Hakluyt, "[Les Micmacs dans un extrait de] « Le Voyage du bateau Marigold jusqu’au Cap Breton, 1593 » " in Hakluyt's Voyages with an Introduction by John Masefield, (London, New York: London: J.M. Dent & Co. New York: E. P. Dutton & Co., 1927), 94-94.

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