PETER REDPATH

[ Robert Harris portrait of Peter Redpath ]

Robert Harris, McGill University Archives, McGill University, Peter Redpath, oncle de J. Clifford Redpath et beau-frère d'Ada Maria Mills Redpath, était un important donateur de l'Université McGill. Bien qu'il ait résidé en Angleterre, il était très proche de sa nièce et de ses neveux de Montréal. Comme sa nièce Amy, son neveu Peter et sa femme Grace, il a fait peindre son portrait par l'artiste de la haute société, Robert Harris

Peter Redpath est le frère de James Redpath, et l’oncle d’Amy, de Clifford et de leurs frères. Fils aîné de John Redpath et Janet McPhee, il étudie à la St. Paul’s Presbyterian Church School jusqu’à l’âge de 13 ans, lorsque son père l’envoie à Manchester poursuivre ses études dans le domaine des pratiques commerciales. C’est dans cette ville qu’il fait la rencontre de sa future épouse, Grace Wood, la fille de l’homme d’affaires et philanthrope William Wood, également le patron de Peter. Après les noces, Grace accompagne Peter à Montréal, où ils vivent jusqu’en 1881. Retournant vivre en Angleterre, ils achètent la maison du manoir à Chislehurst, dans le Kent, où ils reçoivent l’élite canadienne du monde des affaires et de la politique ainsi que des membres de leurs familles. Amy et ses frères sont particulièrement attachés à leur oncle Peter et à leur tante Grace, et ils leur rendent fréquemment visite.

Peter Redpath se révèle un appui important pour son père au moment de la mise sur pied de la raffinerie de sucre, puis pour la gestion de l’entreprise, qu’il assure aux côtés de George Drummond, le frère de sa belle-mère. Tant et si bien qu’en son honneur, John Redpath renomme la raffinerie John Redpath & Son, Canada Sugar Refinery. Un homme fortuné, Peter était un ami proche de Sir William Dawson, le principal de l’Université McGill. En plus de siéger au Conseil des gouverneurs de McGill, Peter finance la construction du musée Redpath et de la bibliothèque Redpath. Grace et lui font également don de collections de livres et de tracts et fournissent les sommes nécessaires à la fondation d’une chaire de philosophie naturelle. À la suite du décès de Peter en 1894, Grace maintient l’intérêt que nourrissait son mari envers McGill et en est à son tour une généreuse bienfaitrice.

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