La gestion des pauvres

Au milieu du XIXe siècle, partout dans les Maritimes, les communautés locales sont responsables de leurs indigents. Si une personne ou une famille est trop pauvre pour s’occuper convenablement d’elle-même, les Overseers of the Poor sont chargés de trouver une solution, que ce soit de les enfermer dans une « Poor House » (une maison de travail pour les indigents), ou d’enlever les enfants pour les placer comme serviteurs dans des familles plus fortunées. Quelques fois, on subventionne un peu ces pauvres gens, mais généralement, on s’attend à ce que leur famille s’occupe d’eux sans recourir à l’aide des Overseers. Au Nouveau-Brunswick, les plus pauvres sont aussi vendus aux enchères au moins offrant : la personne ou la famille qui demande le moins pour loger et employer la pauvre personne gagne le contrat avec les Overseers of the Poor pour un an. L’indigent doit travailler pour le gagnant du contrat et court de graves peines s’il se sauve ou désobéit. Dans le cas des « transient poor », pauvres de passage, étrangers et sans attaches, les communautés ne sont pas responsables de s’en occuper selon la loi. Les gouvernements provinciaux mettent de côté des fonds réservés à rembourser les coûts défrayés par les communautés pour le soin de ces étrangers.

Documents gouvernementaux