Personne ne connaît son nom: Klatsassin et la guerre de Chilcotin
   
 

Le révérend Robert Christopher Lundin Brown

Lundin Brown, comme on l’appelle généralement, est né en Angleterre en 1831 d’un révérend de l’Église anglicane. Suivant les traces de son père, il a obtenu une maîtrise à Édimbourg en 1854 et il a été ordonné prêtre de l’Église anglicane quatre ans plus tard. La Society for the Propagation of the Gospel l’a envoyé en Colombie-Britannique en 1860 et il est devenu le premier missionnaire dans le district de Lillooet. Il a visité à plusieurs reprises la région aurifère de Cariboo où il faisait des sermons aux miniers à propos de divers vices dont « le concubinage avec les femelles indiennes ». Une des lettres subséquentes de Brown qui abordait le problème du manque de femmes dans le centre de la Colombie-Britannique appuyait la mise sur pied de la Columbian Emigration Society qui a organisé, en 1862 et 1863, des expéditions vers Victoria de bateaux qui y amenaient des femmes à marier.

Avec l’aide d’un traducteur, il a longtemps prêché aux autochtones, ce qui l’a d’ailleurs poussé à publier de nombreux livres, articles et brochures dont British Columbia: The Indians and Settlers at Lillooet: Appeal for Missionaries, The Thompson River Indians, et un essai qui a remporté un prix : British Columbia. Le livre le plus populaire de Brown est probablement Klatsassan, and Other Reminiscences of Missionary Life in British Columbia dans lequel il décrit en détail les derniers jours de la vie de Klatsassin et les événements qui ont mené à la capture du chef. Ce livre présente quelques aperçus sommaires du point de vue des autochtones sur la guerre des Tsilhqot’in qui, sinon, sont absents des dossiers historiques. Brown est tombé malade en 1864 et est retourné en Angleterre l’année suivante. Avant sa mort en 1876, il a occupé plusieurs postes prestigieux en Angleterre et en Grèce.

Sources secondaires

Hopwood, V.G. “Robert Christopher Lundin Brown.” Dictionary of Canadian Biography, Vol. X. Toronto: University of Toronto, 1972.

Retour à la page principale

 
les grands mystères de l'histoire canadienne