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LES COLONS POURRAIENT QUITTER LE CANADA

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Peter Veregin affirme que la révolution russe a créé des conditions favorables aux Doukhobors.
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LES VOISINS N’AURAIENT AUCUN REGRET DE LEUR DÉPART
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Les fermes pourraient être achetées pour les soldats rentrant au pays

[ Peter V. Verigin, Anastasia Holoboff et d’autres personnes en Russie en 1906. À la gauche de Verigin se tient un traducteur canadien qui a accompagné le groupe, Dmitri Gretchen, qui n’aurait aucun lien avec le mystérieux Metro Grishin., Unknown, Koozma Tarasoff personal collection 544 ]

GRAND FORKS, C.-B., 12 fév. –
Peter Veregin, chef des Doukhobors au Canada, a déclaré en entrevue que les Doukhobors du Canada, connus officiellement sous le nom de Christian Community of Universal Brotherhood Doukhobors, considèrent le possible rapatriement de tous les membres de leurs diverses communautés au Canada vers leur pays d'origine, la Russie. Émise en réponse à une question, cette déclaration a été faite par le biais d’un interprète, John Kabroff, un des administrateurs de la colonie locale.

M. Veregin a fait remarquer qu’il restait un grand nombre de Doukhobors en Russie et qu’il serait souhaitable de réunir ces derniers avec les Doukhobors du Canada, que ce soit ici ou là-bas. Il a affirmé que le gouvernement socialiste au pouvoir en Russie était conforme aux idéaux des Doukhobors et que ce facteur revêtait une grande importance face à la probabilité d’un retour au pays natal. Cependant, aucune décision n’a encore été arrêtée et, de toute façon, aucune action ne serait entreprise avant la fin de la guerre, a dit M. Veregin.

La nouvelle d’un départ probable des Doukhobors sera perçue comme étant trop bonne pour être vraie, rapporte la Gazette de Grand Forks. Bien qu’on ne puisse nier que les membres de la secte ne sont pas sans qualités et qu’ils nous ont rendu un grand service en cultivant plusieurs districts qui seraient peut-être restés improductifs, leur mode de vie fait en sorte qu’ils constituent une menace plus ou moins grande pour leurs voisins canadiens. Ils ne s’assimileront jamais, ce qui engendre un problème qui perdurera de nombreuses années.

Source: "Les colons pourraient quitter le Canada," Vancouver World, 12 février, 1918.

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