La tragédie de Biddulph.

Les affirmations de Bill Donnelly
réfutées.
Plusieurs citoyens respectables
interrogés.
L’origine du terme « Blackfeet ».
LE CANTON EST TRANQUILLE-LES INFRACTIONS ET
L’ANARCHIE SONT ENRAYÉES.

[...] L’on nie que le canton vit sous un « règne de terreur » depuis toujours. Au contraire, des hommes d’une conduite irréprochable attestent que depuis le mémorable 4 février, la paix et la tranquillité règnent dans la municipalité — que c’est une singulière coïncidence que depuis ce temps aucune grange n’a été brûlée, aucun vol n’a été commis, aucun cheval n’a eu la gorge tranchée ou la queue rasée, aucun citoyen n’a reçu de balle; que si les véritables auteurs de ces crimes ne sont pas partis, ils ont au moins reçu une bonne leçon et que les citoyens de disposition pacifique ont, après une terrible épreuve, finalement obtenu l’arrêt des atrocités, qui les ont presque rendus fous. Quant à la note affichée sur la pompe de Darcy, « Il n’y a plus d’eau dans ce puits pour les Blackfeets; allez chez le vieux Donnelly pour avoir votre eau », un gentleman m’a expliqué que le terme « Blackfeet » s’applique davantage aux Donnelly mêmes qu’aux membres du Comité de vigilance, contrairement à ce qu’on aurait pu croire en lisant les articles dans le FREE PRESS de jeudi, et que Bill Donnelly le savait très bien.

Il y avait deux factions à Tipperary, les Cummin et les Darnagh, qui pendant une demi-génération ont à la moindre occasion alimenté une guerre perpétuelle. Ils ont adopté ou reçu les noms de « Blackfeet » et « Whitefeet ». Le vieux Donnelly était un Blackfeet quand il était jeune, et Will devait, par tradition, connaître l’origine du terme. [...]

Source: Unknown, "The Biddulph Tragedy — Bill Donnelly's Statements Contradicted," London Free Press, juin 29, 1880.

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