L’ADVERTISER DE LONDON

Telle une cloche de cathédrale, bien qu’il ne soit pas très porté sur la religion, l’Advertiser demeure « un quotidien religieux ». […] les échanges enflammés que les journaux libéraux pensent être la forme que doit prendre leur relation avec les Canadiens irlandais, l’Advertiser se conduit comme les autres d’une manière franchement répréhensible pour un journal qui se vante d’avoir des matines d’une dévotion exceptionnelle. Notre vision de la sainteté est probablement dépassée; mais elle tient, peut-être de façon assez stupide pour qui ne croit pas en notre évangile contemporain, à ce qu’un quotidien religieux ne réveille pas les animosités endormies.

[…] De notre ressentiment personnel envers Sir John Macdonald et les orangistes, nous serons heureux de discuter avec l’Advertiser de London à un autre moment. Une matière qui, telle un porter Guiness, se conserve bien même par temps chaud, que l’on peut remiser sans crainte au placard jusqu’à ce qu’à ce que vienne le temps où l’on pourra traiter avec l’esprit impartial qui convient à une question grave, où l’on pourra traiter avec une [froide?] attitude calculatrice pour accomplir une noble mission : celle de retrouver la liberté de laquelle les amis de l’Advertiser ont frustré les catholiques canadiens irlandais par une traîtrise aussi fourbe et féroce que celle de la hyène.

Source: Unknown, "The London "Advertiser"," Irish Canadian, juin 6, 1877.

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