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Le feu

[ Marguerite d’Youville et l’incendie du 17 mai 1765, Sœur Marie-du-Rédempteur, s.g.m, Archives et Collection des Sœurs Grises de Montréal  ]

Avant l’âge de l’électricité, les gens dépendent de la flamme comme source de chaleur et de lumière. La combustion du bois sert à la cuisson, à réchauffer les maisons et à créer des feux de joie. La nuit tombée, bougies et lampes éclairent les maisons et les institutions. Torche ou fanal à la main, des gens s’aventurent dans les rues sombres de la ville.

La présence des flammes et des braises, mêmes contrôlées, présente une menace à la sécurité des gens. Lorsqu’un incendie se déclare, toute la ville est en danger car Montréal ne dispose pas de pompe à incendie. Dès que les flammes gagnent quelques maisons, les seaux d’eau ne peuvent pas venir à bout du brasier. Celui-ci se nourrit alors des grandes quantités de bois qui entrent dans la construction des maisons, même celles dont les murs sont faits de maçonnerie.

On constate l’importance du danger que posent les incendies par leur fréquence et par les nombreuses ordonnances visant à les prévenir ou à réduire leur impact dévastateur. Hormis les pertes occasionnées par l’incendie de 1734, Montréal avait connu un incendie encore plus dévastateur en 1721. Malgré les ordonnances, de nouveaux incendies viendront détruire des parties de la ville en 1754, 1765, 1768 et 1803.

Comment les gens réagissent-ils face à l’incendie? Quelles précautions peuvent réduire les risques? Quels sont les dangers les plus courants? Comment peut-on combattre les brasiers? Quels règlements tentent de faciliter la tâche des sapeurs qui travaillent à éteindre le feu? Enfin, malgré toutes les craintes qu’inspirent les flammes, les habitants suivent-ils toutes les ordonnances à la lettre?

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