Exploitation forestière

[ The Alligator, Algonquin Park ]

L’alligator, parc Algonquin, Tom Thomson, 1914, Macdonald Stewart Art Centre, MSAC UG989.096, « L’alligator » était un type particulier de bateau qui était utilisé dans le parc. Il était propulsé par des roues à vapeur situées de chaque côté du bateau et servait à tirer les billes. Il a été nommé ainsi parce qu’il était muni d’un treuil qui, lorsqu’il était accrochée à un arbre bien enraciné, pouvait servir à tirer le bateau jusque sur le rivage. Cette toile, réalisée à l’huile sur une reliure de livre cartonnée, est un don de Stewart et Letty Bennett, offert par la Fondation du patrimoine ontarien à l'Université de Guelph, 1988

L’industrie forestière est une tradition de longue date au Canada. Par exemple, on a pratiqué l’exploitation forestière pendant plus de 150 ans dans la région où se trouve maintenant le parc Algonquin.

L’exploitation forestière a longtemps joué un rôle vital dans la région du Bouclier canadien, une caractéristique géologique sous-jacente à près de la moitié du Canada, dont le Nunavut et la majeure partie du nord de l’Ontario, du Québec et du Manitoba. La recherche de peuplements d’arbres propres au débitage a été à la source du développement de l’économie, de la culture, des systèmes de transport et des communautés de la plupart des sections sud du Bouclier. L’industrie du bois de sciage a également provoqué des changements cruciaux sur le plan environnemental dans la région.

Il est plutôt surprenant de constater que les intérêts de l’industrie forestière ont joué un rôle capital dans la création du parc Algonquin. La coupe de bois a contribué à façonner les paysages que Tom Thomson observait dans le parc. Ses peintures illustrent sans conteste les opérations forestières ayant eu cours dans le parc Algonquin, ainsi que leurs effets sur le paysage.

Cette section du site est un survol de l’histoire de l’industrie forestière dans la région du parc Algonquin. Plus précisément, cette section vous aidera à établir la relation qui existait entre l’industrie du bois, le village de Mowat (là où Tom Thomson a vécu pendant le printemps et l’été de 1917) et le lac Canoe (là où il est mort).

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