La ville en bas de la colline

« La ville en haut de la colline » est le lieu de résidence de la grande classe. À l’intérieur de ses demeures solidement charpentées logent des capitaines d’industrie, des propriétaires fonciers ainsi que ceux dont l’effort émane davantage de la tête que des mains. Ici résident, en grande proportion, les employeurs, les professionnels et les classes salariées. Le travailleur manuel s’y fait rare, la demeure du pauvre y est introuvable. C’est l’habitat exclusif du riche et du bourgeois.

« La ville en bas de la colline, cependant, est le lieu d’habitation des masses. Ici, c’est l’homme riche que l’on peine à trouver. Les professionnels et les salariés ne sont pas totalement absents, mais même lorsque l’on combine leurs nombres à ceux des boutiquiers et des hôteliers, ils ne comptent ensemble que pour quinze pour cent de la population. « La ville en bas de la colline » comprend la demeure de l’artisan, de l’ouvrier manuel, du mécanicien et du commis, et les trois quarts de sa population appartiennent à ceci, la véritable classe industrielle. Cettezone n’est pas dépourvue de pauvres, et, comme dans d’autres villes, un dixième d’oubliés y subsistent grâce à leurs appels à la sympathie du voisinage.

Source: Herbert Brown Ames, "La ville en bas de la colline" (Toronto: , 1897), 6

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