Lettre de Jocelyn Clifford Redpath à Peter Redpath, le 12 mars 1901

CAMPBELL, MEREDITH, ALLAN & HAGUE,

AVOCATS, PROCUREURS, & (?)

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C.S. CAMPBELL, C.R.

F.E. MEREDITH, C.R.

J.B. ALLAN.

H.B. HAGUE.

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CÂBLOGRAMME « CAMMERALL »

TÉLÉPHONE (PRINCIPAL) NO 27.

ÉDIFICE MERCHANTS BANK

Montréal

12 mars 1901

Mon cher Peter :

J’ai reçu aujourd’hui votre lettre contenant le chèque de dividende de Portland. Vous avez dû rencontrer toutes sortes d’ennuis. J’espère que ces ennuis seront de ceux qui disparaissent complètement sans laisser de traces. La Californie sera, j’en suis sûr, un changement bienvenu, et vous devez vous promettre de visiter le comté autant que possible.

Les impositions spéciales pour les édifices Albert et des édifices de la succession Mills de la rue Saint-Jacques ont été payées sous toute réserve. Cela aurait été inutile de retarder ce paiement plus longtemps, comme la Ville menaçait d’intervenir immédiatement. Il ne faisait aucun doute que nous devions payer cet impôt : ce n’était que le montant qui était contesté, et il n’est pas impossible que ce dernier soit revu à la baisse plus tard, dans lequel cas nous serons remboursés. Comme ce montant était soumis à l’intérêt au taux légal (6%), le payer était selon moi un bon investissement. Notre part, additionnée aux intérêts courus, était de $2,200 et quelques. J’ai signé un chèque à cette somme et M. et H. l’ont endossé (sous A/P de Maman), à la succession de John Redpath, qui avait payé la Ville. Il nous reste donc environ $4,500 dans le compte J.J.R. J’avais pensé investir environ $3,000 de cette somme. Que pensez-vous d’investissements dans R & O, Mont. Cotton Co. et Can. Colored Cotton Co.? La taxe foncière de la propriété Mills est d’environ $450 et je crois que Maman ferait bien donner un chèque pour cela, car je crois qu’une part suffisante des recettes générées par cette succession se trouve toujours entre les mains de l’exécuteur, qui pourrait la payer directement. Le compte de la B. de M. était descendu à $176, et M. et H. allaient y ajouter environ $700 provenant de revenus de la propriété de Maman. S’y ajouteront également quelque $300 de plus ce mois-ci, lorsque Packard paiera son loyer. J’insère à votre intention trois chèques pour signature, comme j’ai épuisé ceux que vous m’avez déjà signés.

Southam reste dans le même local, au même loyer, il n’y a pas de chèques.

La compagnie d’assurances a alloué $37,000 pour les édifices Albert (la somme totale de l’assurance est de $40,000). Cette assurance couvre tout sauf les dommages occasionnés aux murs extérieurs. C’est vraiment idiot. Nous devons attendre que le gel soit passé afin de déterminer si ces murs doivent être entièrement démolis ou s’ils peuvent être restaurés. Même si les murs ne sont pas une « perte totale », les réparations auront tôt fait d’engloutir les $3,000 restants, et il semble probable que nous obtiendrons ce prix, totalisant ainsi la somme nécessaire. De larges pancartes « À vendre » ont été accrochées des deux côtés et nous devons maintenant attendre les acheteurs.

Je crains que mes lettres ne traitent que d’affaires, mais je sais qu’Amy vous donne régulièrement des nouvelles de ce qui se passe en ville. Dernièrement, j’en ai vraiment plein le dos au bureau.

Votre frère affectueux

J.C. Redpath.

Source: McGill University, Rare Books and Special Collections Division, MS 818 c.2 Redpath Family, File 2.23 Redpath Family Correspondence, Jocelyn Clifford Redpath, Jocelyn Clifford Redpath, Lettre de Jocelyn Clifford Redpath à Peter Whiteford Redpath, le 12 mars 1901, 12 mars 1901

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