Personne ne connaît son nom: Klatsassin et la guerre de Chilcotin
   
 

Nancy

Nancy (ou Nanci) était une femme autochtone, possiblement Tsilhqot’in, qui vivait avec William Manning, le seul pionnier blanc à Williams Lake.

Selon certaines sources, elle aurait participé à la planification du meurtre de son époux, mais son témoignage au procès des six Indiens laisse entendre le contraire. Elle a affirmé que deux femmes autochtones l’avaient avertie plusieurs fois de quitter la maison parce qu’un groupe de guerriers Tsilhqot’in planifiait d’attaquer la ferme. Elle aurait averti Manning du complot, mais il aurait refusé de partir parce qu’il croyait avoir établi de bonnes relations avec les Tsilhqot’in.

Le jour de l’attaque (la date exacte est inconnue), Nancy allait quitter le ranch lorsqu’elle a vu Tahpit et Anaheim tirer sur Manning à l’extérieur de la maison. Elle a aussi déclaré qu’elle est retournée à la maison et a aperçu des autochtones des lacs Puntzeen et Tatla qui pillaient la maison, mais qu’elle n’avait vu aucun autochtone Homathco sur place.

Dans une lettre écrite au secrétaire des colonies à la fin du procès des six Indiens, le commissaire Cox a mentionné que Nancy, comme d’autres témoins autochtones, était hésitante à retourner sur le territoire Tsilhqot’in par crainte de représailles de la part des Tsilhqot’in.

Sources secondaires

Hewlett, Edward S. « The Chilcotin Uprising: A Study of Indian-European Relations in Nineteenth Century British Columbia ». Mémoire de maîtrise, UBC, 1972.

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