Aurore — Le mystère de l'enfant martyre
   
 

Le Soleil 17 février 1920, p. 12

L’AFFAIRE DE LOTBINIERE DEVANT LA COUR

La cour des sessions spéciales de la paix est saisie de cette cause.—Les époux Gagnon, de Fortierville, plaident innocence et préparent leur défense

Devant le juge P.-A. Choquette, en cour des sessions de la paix, hier après-midi, ont comparu les époux Gagnon de Fortierville, dans le comté de Lotbinière. On sait que ces époux ont été détenus par l’autorité après que le coroner Jolicoeur eût tenu une enquête sur la mort d’une fillette de dix ans.

Les époux Gagnon qui, d’après la poursuite sont responsables d’homicide en rapport avec la mort de cette enfant, ont plaidé innocence et protestent hautement qu’ils ne sont pas coupables. Ils préparent une forte preuve pour établir que la mort de la fillette a été naturelle.

Le tribunal a renvoyé l’homme et la femme en prison, en attendant que l’enquête se fasse.

Dans l’entretemps, les viscères de la fillette ont été envoyées aux laboratoires judiciaires à Montréal et on attend maintenant le rapport du médecin-légiste Beaudry.

Source: Le Soleil, "L'affaire de Lotbinière devant la cour," Le Soleil (Québec), février 17, 1920.

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