Voyages de découverte et de recherche dans les régions arctiques de l’an 1818 à aujourd’hui ( 1846 )

Si [les expéditions] n’étaient entreprises que pour traverser de l’Angleterre à la Chine, sans aucun autre but, il serait raisonnable de remettre leur utilité en question. Mais lorsque l’acquisition de connaissances sert de canevas à toutes les directives concernant leurs missions, lorsque le commandant reçoit l’ordre de s’assurer que des observations soient effectuées en tout temps afin de faire avancer les sciences – l’astronomie, la navigation, l’hydrographie, la météorologie, incluant l’électricité et le magnétisme, et de réunir une collection de sujets en histoire naturelle – bref, de ne perdre aucune occasion d’acquérir des connaissances et de faire des découvertes importantes; et lorsqu’on considère que ces expéditions fournissent du travail à des officiers et à des hommes, en temps de paix, et produisent des officiers et des hommes d’une valeur exceptionnelle, probablement inégalée dans tout autre domaine, la question du cui bono trouve aisément réponse dans les mots du ministre de la reine Elizabeth – “savoir c’est pouvoir” – dont la véracité a été démontrée concrètement par les râleurs de cette époque.

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