Renseignements de la police

LARCIN

Un homme de très respectable apparence du nom de Wm. Donnelly a été accusé par M. J. E. Graham du vol d’un revolver qui se trouvait dans sa maison il y a environ un an.

Dans le témoignage il est allégué que l’accusé est venu chez le plaignant un jour et, remarquant l’arme avait demandé la permission de l’examiner. Le propriétaire a quitté la maison pour un court moment et, à son retour, l’homme était parti et le revolver aussi. Il l’a par conséquent soupçonné de l’avoir volé. Il ne l’a pas revu jusqu’à il y a une semaine, alors qu’il lui a demandé de lui rendre l’arme. L’accusé a répondu ne pas avoir pris le pistolet, et qu’il n’était pas tenu de le redonner; mais il a par la même occasion admis qu’il savait quelque chose à ce sujet – en fait, qui l’avait en sa possession. Aucune réparation ne pouvant être obtenue de sa part, cependant, une plainte a été déposée contre lui.

L’accusé semblait comprendre parfaitement la situation, a bombardé les témoins de questions, et a mené son affaire avec un air confiant qui donnerait de la crédibilité à bien des plaideurs habituels, mais « munis d’un seul canon ».
Monsieur le Juge – Votre affaire est digne je pense d’être renvoyé pour procès.
L’accusé – Oui, je pensais la renvoyer moi-même.
Monsieur le Juge – Vous n’êtes pas obligé de plaider devant moi, mais ce que vous direz sera noté, etc.
L’accusé – Je dis non coupable, bien sûr. Je sais quelque chose à propos de l’affaire, mais je n’ai à voir avec elle.
Monsieur le Juge – M. le greffier, prenez cela en note.
L’accusé – Il peut bien le prendre en note, je vous en prie
Monsieur le Juge l’a mis en accusation et a refusé la mise en liberté sous caution jusqu’à sa comparution.

Source: Unknown, "Police Intelligence — Larceny," London Free Press, avril 23, 1869.

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