ÉLÉMENTS LIÉS À LA TRAGÉDIE.

Ce touchant hommage à Wm. Donnelly lui a été dédié par un admirateur et nous a été remis pour publication :

Wm. Donnelly, le champion de Biddulph.

LIGNES DESTINÉES À LUI-MÊME

J’ai lu sur Napoléon du temps jadis, Comme il était plein de hardiesse. J’ai aussi lu sur Wellington à Waterloo, Mais ni l’un ni l’autre n’était égal à vous.

Non! Nul n’a combattu seul, sans allié, Quand amis et armées s’en sont allés; Mais vous, seul et abandonné, Quand les forts piliers de la terre sont ébranlés, Et que la tombe béante vous appelle, Vous ne craignez ni les ténèbres, ni les périls.

Hurrah! Pour la terre qui est votre mère, Vous, le plus courageux champion de la terre! Votre terre natale est de si grande valeur Que vous ne pouvez la renier dans la peur!

La Tombe n’est pas pour vous source de terreur, Quand des cendres, s’élève encore de la chaleur, Les cendres de votre maison et de vos amis, C’est encore la justice que votre courage appuie.

Votre frère et votre cousine gisent là inanimés, Auprès de votre père et mère bien-aimés, Et vers vous s’élève le dernier soupir du pauvre John « Oh! Will, à ta porte, la mort on me donne! »

Quand ces souvenirs vous reviennent à l’esprit, Pas étonnant que des périls vous fassiez fi! Quand dans vos veines le sang court, Et, tel une vague, jusqu’à votre front il roule, Puis, jusqu’à votre cœur il afflue, Pas étonnant qu’à la vie vous ne teniez plus!

Souvenez-vous d’Abel, nous dit-on parfois, Dont le corps gisait blême et froid, Sur le sol se répandait son sang, et pourtant Le discours qu’il tenait était encore puissant!

Le sang de votre frère pleurera, Et le vent de Biddulph soupirera, Et les cendres qu’il éparpille Porteront leur histoire dans l’avenir, cher Bill!

Ne pleurez pas, car Dieu existe, Et à tous Il offre la justice. Que Dieu vous bénisse ici-bas, Will, Et vous emmène sur une planète divine, Où vous vivrez, après une longue vie ici, Dans l’abondance, la joie et l’harmonie.

APRÈS LE VERDICT

Bob Donnelly a créé tout un émoi dans le Western Hotel mercredi soir quand il a fait son apparition dans le bar. Il a lancé à la ronde : « Venez tous, meurtriers, prendre un verre avec moi. » Personne n’a accepté l’invitation, et Bob est parti peu après.

Plus tard, une scène à peu près semblable s’est produite au City Hotel, qui a eu pour effet de donner une bonne frousse à un homme sur la rue King.

Source: Unknown, "Tragedy Items," London Advertiser, février 4, 1881.

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