LE PEUPLE S’EXPRIME.

Une réponse à « Biddulph ».

Au rédacteur en chef de l’ADVERTISER.

MONSIEUR, - Dans le Free Press de jeudi a paru une lettre signée « Biddulph », où l’on utilise le nom du vice-chancelier Blake et tente ainsi d’exercer sur les électeurs catholiques de cette localité une influence défavorable à M. Waters, et de faire un peu de capital pour le candidat conservateur. La mémoire de « Biddulph » doit être très courte, sinon il se souviendrait que ce ne sont pas les réformistes qui, il y a quatre ans, sont partis un dimanche matin de la ville de Toronto pour aller faire feu sur d’inoffensifs catholiques alors qu’ils se rendaient à l’église. « Biddulph », s’il habite Biddulph, se souviendra qu’aucun réformiste n’a participé il y a trois ans à l’ignoble acte qui consistait à entrer par effraction dans les résidences de catholiques de Biddulph pendant la nuit et à forcer les occupants – incluant jeunes filles et femmes – à se lever en vêtements de nuit, afin que ces maraudeurs de la nuit puissent, sous la soi-disant approbation de la loi, découvrir un infracteur catholique. Ce traitement infligé aux catholiques était le fait des orangistes, dont le champion est John McDougall, et qui ont pour ami personnel M. Meredith, de London.

UN VRAI CITOYEN DE BIDDULPH.

Biddulph, 26 avril 1879.

Source: Unknown, "An Answer to \"Biddulph\"," London Advertiser, mai 2, 1879.

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