DEVANT L’ÉCHEC DES FERMES DE BYTOWN, ON CHOISIT BIDDULPH

Les premiers colons ont découvert que les terres du canton de l’Ouest se rentabilisaient vite

[…] On pouvait se procurer une terre en l’achetant de la Canada Company, les propriétaires de la parcelle Huron, et de la British American Land Company, créée pour gérer principalement le sud du fleuve Saint-Laurent dans le Bas-Canada. La terre du Canada, qui s’étendait sur 50 acres et plus. Le colon avait cinq ans pour régler la totalité en versant un cinquième du prix d’achat chaque année, plus l’intérêt qui était de six pour cent par an. S’il voulait se procurer son permis d’occupation pour prendre immédiatement possession du lot, il devait payer le premier cinquième d’un coup, soit à l’agent de la Canada Company en Grande-Bretagne, à Québec ou à York. De cette façon, un grand nombre de colons de Biddulph qui ne voulaient pas immobiliser leur capital disponible se procurèrent leur terre dans le canton. […] Un autre moyen d’obtenir une terre parmi les lots nouvellement disponibles était d’acheter de propriétaires privés; ceux qui avaient décidé de regagner leur mère patrie ou ceux qui avaient décidé d’aller s’installer dans une autre partie de la province pour être près de leurs parents et amis.

[…] Il valait mieux pour le colon d’être bien sûr de la validité de son titre de propriété. En 1840, un éminent colon qui était depuis peu arrivé du district d’Ottawa à Biddulph, avait défriché une partie d’un lot sur la 4e concession, quand il découvrit qu’un colon vivant sur la 2e concession avait lui-même un titre pour cette même propriété depuis 1835. Il dut déménager plusieurs lots plus loin au nord sur la même route.

Source: J.J. Talman Regional Collection, University of Western Ontario Archives, , F1059.M6 L24 1955, S. Armitage Stanley, Sought Biddulph When Farms In Bytown Failed, mars 31, 1934.

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