Vethild, Ovaegi, Avaldamon et Valdida dans « La saga d’Eirik le Rouge »

Chapitre 12

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Ils ont eu un vent du sud et sont arrivés au Markland où ils ont rencontré cinq indigènes : un barbu, deux femmes et deux enfants. Karlsefni et ses hommes ont attrapé les garçons, mais les autres se sont sauvés et ont disparu dans la nature. Ils ont pris les garçons, leur ont appris leur langue et les ont baptisés. Ils [les garçons] ont dit que leur mère se nommait Vethild et leur père, Ovaegi. Ils ont dit que des rois régnaient sur le monde des indigènes; un d’eux se nommait Avaldamon et l’autre, Valdidida. Il n’y avait pas de maisons, ont-ils dit, mais les gens dormaient dans des cavernes ou dans des trous. Ils ont parlé d’un autre pays, de l’autre côté du leur. Les gens y étaient vêtus de blanc, poussaient des cris aigus, transportaient des perches et agitaient des chiffons [souvent traduit « bannières », mais le sens littéral est « bandelette », « guenilles » ou « pièce de tissu » provenant d’un matériau indéfini qui pourrait être une peau, un tissu ou un matériau flexible quelconque]. Les gens pensaient qu’il s’agissait du pays des Blancs.

Source: Keneva Kunz, trans., "Vethild, Ovaegi, Avaldamon et Valdida dans « La saga d’Eirik le Rouge » " in The Sagas of Icelanders: A Selection, preface by Jane Smiley, introduction by Robert Kellogg, (New York, London, Victoria (Australia), Toronto, Auckland: The Penguin Group, 2000), 653-674. Notes: Les traductions vers l’anglais ont initialement été publiées dans « The Complete Sagas of Icelanders » volumes I-V (quarante-neuf récits), Leifur Eiriksson Publishing, Ltd., Islande, 1997. [n.d.t. : la traduction des récits vers le français est signée par l’équipe de traduction des Grands Mystères de l’histoire canadienne.]

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