[G. W. Bartlett?, directeur du parc Algonquin], Le garde forestier diplomate, [v. mai 1917]

Le travail d’un garde forestier ou d’un garde-feu durant la saison des feux de forêts consiste principalement, bien entendu, à prévenir les incendies. Comme le plus grand danger provient des campeurs, des chasseurs et des pêcheurs, qui par négligence ou ignorance jettent par terre des allumettes enflammées, des cigarettes, etc., ou font des feux de camp où ils ne devraient pas en faire, ou partent sans les éteindre, il est essentiel de les avertir, mais il est tout aussi important de le faire de façon à ne pas les offusquer. J’ai connu des campeurs qui ont été très contrariés de se faire expliquer d’une façon cavalière qu’il devaient s’assurer de ne pas déclencher d’incendie, comment éviter d’en déclencher, quelles pénalités prévoit la loi pour une telle infraction, etc., et conséquemment, peu leur importait si quelqu’un déclenchait un incendie, et ils n’auraient certainement pas aidé à le combattre à moins d’y être forcés sous peine de se voir infliger des sanctions légales, ce qui est pire que de ne pas les avoir avertis du tout.

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Source: Archives of Ontario, Superintendent of Algonquin Park Correspondence, 1909-1912, 1917., RG 1-49, Unsigned [G. W. Bartlett?, Superintendent, Algonquin Park], "Le garde forestier diplomate," ca. 31 mai 1917, 1

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