Lettre de Jane C. Cooper à Amy Redpath, le 17 juin 1901

Inglenook

29, avenue de l’Ontario

17
juin – 1901

Chère Amy,

[…]La dernière fois que vous m’avez offert le thé dans votre demeure, je me rappelle notre conversation : vous parliez de vos frères – à quel point ils étaient bons, et vous aviez dit que vous auriez souhaité que je fasse plus ample connaissance avec Clifford. Ma chérie, j’étais loin d’êtreaveugleà son admirable caractère. Comment aurais-je pu l’être, après avoir constaté son extraordinaire dévouement envers votre mère invalide ainsi qu’envers vous-mêmes. J’ai été, des années durant, remplie de révérence et d’admiration à son endroit, étant pleinement consciente de sa bravoure et de son contrôle de lui-même. Et ma chère Amy, ce qui m’étonne le plus est qu’il ne se soit pas effondré bien, bien avant cela – puisque peu importe l’élévation de l’être, dans la vie l’esprit divin dans [illisible] air ne repose toujours que dans le support fragile qu’est l’humanité, avec toutes ses contraintes physiques. […]

Bien à vous, affectueusement,

Jane C Cooper

Source: Jane C. Cooper, Lettre de Jane C. Cooper à Amy Redpath, le 17 juin 1901, 17 juin 1901

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