SUR LES PLAQUES DE LA MÉMOIRE
J.C.R.

La poésie habitait son visage
  Un parfait compagnon en quelque retraite fraîche et ombragée
  Plein d’allégresse même sans le mince cahier
De l’Endymion de Keats dont les strophes, en ce bocage
Se lieraient aux parfums subtils et rendraient hommage
  Aux dieux anciens qui à leurs songes n’avaient renoncé
  Et les rêves d’aujourd’hui; le portrait adoré
De celui qui lit à voix haute, d’une voix claire et sage

Trop d’émerveillement et d’harmonie enjouée
  Pour atteindre les âges vénérables. Le ciel s’assombrit
La chaste Diane sombra, éclipse déliquescenteEt la nuit remisa ses étoiles; une âme s’était élevée
  Un compagnon de jeu, un guide! Qui était égal à lui?
Tant de paroles s’envolèrent de sa bouche charmante!

Source: Amy Redpath Roddick, "Sur les plaques de la mémoire — à J.C.R. dans « The Iroquois Enjoy a Perfect Day, A Chance Meeting, and Other Poems »" (Montreal: John Dougall & Son, 1939), 43

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