Personne ne connaît son nom: Klatsassin et la guerre de Chilcotin
   
 

La variole

[ Illustration de la vérole, 1837, Une illustration de la vérole par les Pieds-Noirs dans un « Calendrier annuel des événements » dessiné sur une peau de bison. Cette illustration montre une attaque de la vérole en 1837., Unknown,   ]

Ce qui s’est révélé encore plus important que les contacts humains fut l’échange de virus. Cet échange était unilatéral, car, à cause des grandes populations d’Europe et de leurs techniques d’élevage, plusieurs maladies qui se propageaient des animaux aux humains avaient fait leur apparition. La variole faisait partie des maladies qui réapparaissaient en Europe à chaque génération et à laquelle les Européens avaient développé une résistance; ils y étaient vulnérables, mais ils étaient moins susceptibles d’en mourir que les populations autochtones du Nouveau Monde qui n’avaient jamais souffert de telles maladies.

L’isolation des Tsilhqot’in les avait peut-être protégés de la première épidémie européenne qui s’était propagée du Mexique dans les années 1770. De même, ils avaient peut-être aussi évité les épidémies de variole de 1800 et de rougeole des années 1840. Il était encore possible que leur isolation les protégerait de l’épidémie de variole de 1862 qui était arrivée aux frontières Tsilhqot’in l’été de cette même année. Mais il y avait alors des Européens dans leur territoire qui essayaient de construire une route en provenance de deux directions; il y avait aussi des mineurs qui traversaient leur territoire et, peut-être, quelques partenaires commerciaux sans scrupules. Au moment des événements de 1864, la variole avait dramatiquement changé le plateau Chilcotin.

Livres ou romans

Correspondance coloniale

Autres

Articles de journaux ou de magazines

Histoire ou entrevue orale

 
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