Personne ne connaît son nom: Klatsassin et la guerre de Chilcotin
   
 

Au rédacteur en chef du British Columbian

The British Columbian, 22 juin 1864

Monsieur, — La lettre de M. Waddington en date du 13 du mois courant publiée dans le Colonist mérite certainement beaucoup de crédit pour son ingéniosité. Un homme qui diffame ouvertement son voisin se prête à être tenu responsable pour diffamation et autres accusations. Ce danger et cette difficulté ont toutefois été évités intelligemment par M. Waddington lors de la formulation de ces accusations. Si on regarde les accusations telles que mentionnées : ce ne sont pas tellement les faits qui ont été rapportés au sujet du lieutenant Palmer, mais la façon dont ils ont été extrêmement faussés.

La variole n’a pas été amenée à Bella Coola par les Blancs, mais bien par un groupe d’Indiens Bella Bella arrivant de Victoria. L’autre contagion mentionnée est malheureusement répandue annuellement à toutes les tribus côtières par les Indiens qui repartent de Victoria. L’histoire selon laquelle un pionnier aurait marié une fille indienne et la suite telle qu’énoncée est une fabrication sans fondement et malveillante. Le monsieur N. mentionné n’est pas connu sous ce nom; cependant, le fait énoncé doit être faux, sinon cela aurait été remarqué par une personne qui vivait là-bas à cette époque.

Il y a toutefois un peu de vérité dans le paragraphe suivant mais, grâce à la précision habituelle de M. Waddington, celui-ci a fait erreur sur les noms. Angus McLeod et Wallace – ce dernier ayant été nommé percepteur des douanes à Bentinck Arm par le dernier gouvernement – étaient les auteurs du crime sordide d’appropriation des couvertures des Indiens morts et, pour cela, ils ont été battus par certains résidents d’alors de Bentinck Arm. Le monsieur Taylor mentionné a résidé à Bella Coola pendant plus de deux ans et il a toujours été respecté par les Indiens de la région et il reste en bons termes avec eux. Il est très dur pour cet homme pauvre qu’une telle affirmation faite par un homme qui a des préjugés puisse jouer contre un homme honnête et être reportée dans la presse.

Si plus de détails sont requis sur le sujet ci-dessus mentionné, l’auteur de ce texte n’en sera que plus heureux de vous les fournir.

VERAX.

New Westminster, le 21 juin 1864.

Source: Verax, "Au rédacteur en chef du 'British Columbian'," The British Columbian, 22 juin 1864.

Retour à la page principale

 
les grands mystères de l'histoire canadienne