Aurore - Le mystère de l'enfant martyre
   
 

Le sort de Télesphore Gagnon

[ Pierre tombale de Télesphore Gagnon, Alonzo Le Blanc et Roger Chamberland,   ]

Après avoir purgé seulement 5 ans de sa sentence d’emprisonnement à vie, Télesphore Gagnon est libéré de la prison St-Vincent-de-Paul. Il retourne vivre à Ste-Philomène de Fortierville en 1925, mais pas dans son ancienne maison qui a été vendue successivement à Narcisse Beaudet puis à Adjutor Gagnon. De retour dans son village natal, il pratique le métier de menuisier. Suite au décès de Marie-Anne Houde en 1936, il se marie une troisième fois avec Marie-Laure Habel, de Ste-Philomène, le 8 janvier 1938.

Le point de vue de Télesphore Gagnon sur la perception du décès de sa fille dans la culture populaire québécoise est des plus intéressants. Il assiste, par exemple, à une représentation de la pièce Aurore l’enfant martyre, alors qu’elle est présentée à Manseau, près de Fortierville. Après le spectacle il aurait déclaré : « C’est ça et c’est pas ça ». Télesphore Gagnon réapparaît dans les médias encore une fois en 1951, suite à l’annonce de la sortie prochaine du film La petite Aurore l’enfant martyre. Télesphore et des membres de sa famille font alors une requête d’injonction intérimaire pour interdire la présentation du film qui nuirait à leur réputation. Finalement, la demande est rejetée et le film sort sur grand écran.

Télesphore Gagnon décède 10 ans plus tard, le 30 août 1961, à Ste-Philomène de Fortierville.

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