Chronologie

De la fin du second procès à nos jours

Février 1881
Michael Feeheley s’éteint et sa famille perd la ferme. Le nouveau propriétaire promet 500 $ aux Feeheley, mais ils ne reçoivent aucune aide. Les Donnelly se lient d’amitié avec les fils James et Michael Feeheley, en dépit des actes de ces derniers la nuit du massacre. James avoue tout à Patrick Donnelly, mais il a peur du Comité de vigilance.

Mars 1881
Le Comité de vigilance tient une réunion à l’école Cedar Swamp afin d’organiser une campagne de financement pour l’accusé.

Avril 1881
James et Michael Feeheley s’enfuient au Michigan.

Septembre 1881
Les Feehely, après avoir été rapatriés au Canada en vertu d’un mandat d’extradition, sont accusés de complicité dans le meurtre de Thomas Donnelly. Leur procès est cependant reporté. La Couronne accepte de les libérer sous caution et c’est le Comité de vigilance qui en paie le montant. Ensuite, les Feeheley refusent de témoigner contre qui que ce soit, ce qui annule la possibilité d’un troisième procès.

Octobre 1881
Francis West, un détective privé qui travaillait au départ pour les Donnelly survivants, tente d’incendier le moulin à blé Stanley-Dight. Il prétend que ce sont William et Robert Donnelly qui ont mis le feu au moulin. Ils sont acquittés.

1882
William Donnelly va travailler en Ohio dans les mines de charbon. Patrick continue à fabriquer des chariots. Robert et Jennie demeurent à Glencoe; Robert est propriétaire d’une entreprise de transport; Jennie est mariée à James Currie, un constable.

1883
William rentre au pays rejoindre Jennie et Robert à Glencoe. William décide de devenir constable, comme son beau-frère.

1883
Robert est accusé de voies de fait après avoir surpris quelqu’un à voler ses oies. Il se trouve également mêlé à des batailles et autres.

1885
L’armée du Salut s’installe à Glencoe. Robert Donnelly n’apprécie pas les méthodes de prière ni le comportement des membres. Les casernes de l’Armée sont incendiées et Robert est impliqué. Charles Hutchinson, qui avait toujours offert soutien et amitié aux Donnelly, leur tourne le dos.

1886
Edward Blackwell et Robert Donnelly continuent de harceler l’Armée du Salut, compliquant la tâche de William en tant que constable.

1888
William démissionne du poste de constable et déménage à Appin pour y ouvrir un hôtel.

1889
Un imposant monument est érigé au cimetière St. Patrick pour commémorer les Donnelly.

1895
Le père John Connolly, qui avait suscité une haine intense envers les Donnelly, quitte Biddulph.

1897
William Donnelly meurt de mort naturelle. Peu avant, il fait remarquer que plusieurs membres du Comité de vigilance ont connu des morts tragiques.

1908
Robert Donnelly est admis à l’hôpital psychiatrique de London.

1911
Robert Donnelly meurt de mort naturelle.

1914
Patrick Donnelly meurt de mort naturelle à Thorold.

1916
Jennie Donnelly, dernière survivante de la famille immédiate des Donnelly, est portée en terre à Wardsville.

Du début au milieu des années 1900
Le meurtre de la famille Donnelly ne fait plus la une. Plusieurs choisissent de ne plus discuter des événements.

1954
Thomas Kelley publie The Black Donnellys, ce qui ranime l’intérêt pour les meurtres des Donnelly. Le livre cherche à faire sensation et n’est pas vraiment axé sur les faits. Il dépeint les Donnelly comme de violents meurtriers qui ont mérité leur sort.

1964
Orlo Miller publie The Donnellys Must Die, qui démontre beaucoup plus de compassion envers les Donnelly.

1964
Les ouvrages récents sur les meurtres des Donnelly éveillent une attention inopportune envers le cimetière St. Patrick où les Donnelly et plusieurs membres du Comité de vigilance sont inhumés. L’imposant monument où se lit le mot « Assassiné » est remplacé par une pierre tombale plus discrète.

1977
Ray Fazakas publie The Donnelly Album et William Davison Butt complète sa thèse de doctorat intitulée The Donnellys: History, Legend, Literature. Ces deux publications sont bien plus rigoureuses et fidèles aux événements que tous les livres parus précédemment.

Des années 1980 à aujourd’hui
Les meurtres des Donnelly suscitent encore un vif intérêt. J. Robert Salts déménage dans la propriété des Donnelly et commence à offrir des visites guidées. On se remémore les Donnelly de nombreuses façons : pièces de théâtre de James Reaney, émissions télévisuelles, articles de journaux, etc.

2005
Le Lucan Area Heritage & Donnelly Museum annonce la construction éventuelle d’un autre musée consacré aux Donnelly. Le canal History diffuse un documentaire sur les meurtres des Donnelly. En définitive, cette famille demeure bien vivante dans la mémoire collective.