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L’accusée se défend

Comme le veut la Loi criminelle de 1670, Angélique n’assiste pas aux dépositions des témoins; elle ne connaît point les reproches qui s’accumulent contre elle lors de leurs témoignages. D’autre part, le roi a interdit la présence d’avocats en Nouvelle-France; Angélique doit donc se défendre seule contre la rumeur publique.

Lors de la procédure de confrontation, le procureur du roi choisit certains témoins qu’il désire confronter à l’accusée dans l’espoir de la faire avouer. C’est à cette étape du procès qu’Angélique découvre le visage de ceux et celles qui ont témoigné contre elle. Le greffier fait la lecture des dépositions en présence du témoin et de l’accusée pour ensuite enregistrer leurs accusations et réfutations.

Selon les réactions d’Angélique, le procureur — absent des confrontations mais à qui le juge transmet les documents — soumet de nouvelles questions au juge qui interrogera l’accusée, toujours à huis clos.

Après six semaines de procès, un témoin clé est entendu, déclarant avoir vu l’accusée mettre le feu. Angélique est perdue, mais elle nie toujours.

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